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"Unissons nos forces. J’appuie à fond votre initiative. Elle est nécessaire. Elle est excellente."
Gracchus, Genève

"Bravo d’avance pour cette belle initiative, en espérant vraiment qu’elle ira loin, notre pays (et notre planète) en ont bien besoins."
Léo, Bex

La Gauche: Qu'y faire?

Cause toujours.

L'auteur de ces lignes est membre du Parti socialiste (genevois, en l'occurrence, sans qu'il sache précisément si cette circonstance est aggravante ou atténuante). Il en est même un peu viceprésident.
Et il sera au congrès fondateur de « La Gauche », samedi, à Lausanne, ce socialiste
genevois. Que diable va-t-il y faire ? Pas de l'entrisme -le PS serait d'ailleurs bien incapable d'en tirer bénéfice. Alors, quoi ? On dit qu'il faut juger un arbre à ses fruits. Certes, mais pour qu'un arbre donne des fruits, il faut bien d'abord le planter, cet arbre, et le faire pousser. On pourrait certes «attendre de voir», poser son cul dans l'herbe tendre du champ politique connu et laisser les autres tenter l'expérience de l'ouverture d'un champ politique nouveau, puisque « La Gauche » veut être autre chose qu'un parti politique de plus... mais tout de même, est-ce qu'il n'y a pas quelque urgence à contribuer à le faire naître cet espace politique nouveau, avant que toutes les volontés de le faire naître s'y soient épuisées ? C'est bien joli, se dit le socialiste de service, de continuellement donner des leçons aux autres, mais il serait peut-être temps de les suivre soi-même, ces leçons... A samedi, camarades.

Besoin d'espace (politique)

Il y a cette double lassitude : devant l'incapacité de la « gauche de la gauche » à se rassembler pour peser politiquement le poids qu'elle pourrait peser, et devant l'incapacité de la gauche institutionnelle, c'est-à-dire du PS, à être précisément autre chose qu'une gauche institutionnelle.
Quand ce qui fut la gauche révolutionnaire en est réduite à faire de la social-démocratie à la place de la social-démocratie défaillante et à reprendre d'elle le flambeau de l'Etat social, on pourrait se contenter de contempler, de loin, passivement, la tentative de rassembler les morceaux épars d'une force qui pourrait être un acteur déterminant du débat et de l'action politiques dans ce pays, du moins dans certains cantons (comme Genève, où la « gauche de la gauche » peut depuis 70 ans peser, quand elle est unie au moins autant que le PS). Mais il se trouve que nous avons besoin d'un nouvel espace politique, et besoin que cet espace s'affranchisse des agendas institutionnels. La tentative de «La Gauche» peut-elle offrir ce nouvel espace ? on ne le saura que quand elle aura été menée à bien; autrement dit, que si on ne se contente pas d'y assister en spectateurs. Le fait même qu'il devrait être possible d'être de « La Gauche » sans cesser d'être de solidaritéS, du Parti du Travail-POP, des Communistes, et même du PS ou des Verts, signale une tentative différente de toutes celles qui l'ont précédée, ou qui l'accompagnent localement -comme celle de maintenir réunies à Genève, pour des enjeux électoraux, les différentes composantes de feue l'Alliance de Gauche et de l'actuelle «A Gauche Toute!». Telle que nous voulons la comprendre, la tentative de «La Gauche» ne consiste pas à ajouter une nouvelle organisations aux douze organisations qui, sous un nom ou un autre, labourent le même terrain politique (celui de la gauche radicale) depuis quarante ans; elle ne consiste pas non plus à tenter une nouvelle coordination de ces forces, ou du plus grand nombre possible d'entre elles, pour répondre à des enjeux définis par d'autres, et inscrits dans des agendas institutionnels maîtrisés par d'autres. Elle consiste à ouvrir un nouvel espace dans lequel militantes et militants des organisations existantes (y compris du PS et des Verts), rejoints par des femmes et des hommes encartés nulle part mais disponibles pour « faire de la politiquement autrement », puissent précisément le faire ensemble, inventer de nouvelles méthodes d'action, et en retrouver d'anciennes, qui furent celles du mouvement ouvrier et socialiste (au sens le plus large, mais surtout le plus «radical» du qualificatif « socialiste ») lorsqu'il était un mouvement subversif, et que ne se contentant pas de vouloir aménager le monde pour s'y faire une petite place, il voulait le changer, et s'en donner les moyens.


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